Chronologie des femmes en littérature francophone

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XIIe siècle[modifier | modifier le code]

Marie de France écrit entre 1167 et 1189 les Fables, une traduction de l'Isopet qui aurait appartenu au roi Alfred Le Grand[1].

XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Christine de Pisan et son fils.
Christine de Pisan et son fils.

Christine de Pizan est considérée comme la première femme de lettres de langue française ayant vécu de sa plume. Son érudition la distingue des écrivains de son époque, hommes ou femmes. Veuve et démunie, elle dut gagner sa vie en écrivant. On lui doit, entre autres, Cent ballades d'amant et de dame et La Cité des dames. Son travail majeur est accompli entre 1400 et 1418.

XVe siècle[modifier | modifier le code]

Marguerite-Éléonore Clotilde de Vallon-Chalys, dame de Surville (vers 1405- vers 1498) est une supposée poétesse française du XVe siècle. Elle serait l’autrice de diverses œuvres, entre autres: Le Chastel d’amour (roman héroïque et pastoral), un épître, L’Ombre de Clotilde aux femmes poètes, ou encore un conte: Les Cinq plaids d’or. C’est Joséphine de Beauharnais qui permit la publication des œuvres en 1803.

Mais le mystère plane autour de cette femme. Il semblerait que les manuscrits de Clotilde de Surville aient traversé les générations pour être récupérés par Joseph Étienne, marquis de Surville qui demandera à sa femme de les éditer. Charles Vanderbourg publie en 1803 un ouvrage qui contient environ 40 pièces de vers. Si la réception de cette œuvre est unanimement positive à l’époque, des interrogations naissent néanmoins au fil du temps. Les divergences de style et d’expressions relevées dans les écrits tendent à penser qu’ils auraient pu être imités ou bien modifiés. L’authenticité de l’œuvre est alors remise en question.

En 1870, Antonin Macé souhaite résoudre l’affaire de cette prétendue supercherie littéraire[2]. En révélant une correspondance entre Vanderbourg et la femme du Marquis de Surville, Macé nous apprend que Vanderbourg affirme que les poésies sont bel et bien de Clotilde De Surville mais qu’elles ont parfois pu être modifiées par le Marquis de Surville. Ainsi, l’existence de Clotilde De Surville et de ses écrits n’est plus soumise au questionnement, mais la pleine originalité des vers qui nous sont parvenus est une question qui reste en suspens.

Par la suite, divers critiques s’interrogeront sur ce mystère ou cette supercherie littéraire ou jugeront ce cas d’exemple de préjugé sur la littérature féminine[3]. En 1826, Charles Nodier et de Roujoux publient Poésies inédites concernant Clotilde De Surville; cet ouvrage contient explicitement des œuvres qui n’ont pu être écrites par cette femme à cette époque. Il viendra compliquer la prétendue authenticité attribuée à cette femme[4].

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Louise Labé

Louise Labé (1524-1566), surnommée la Belle Cordière, est une poète française de la Renaissance, considérée comme l’une des plus grandes autrices du XVIe siècle et l’une des principales figures de l'École Lyonnaise.

En 1555, elle publie Le Débat de Folie et d’Amour en 662 vers où elle revendique le droit de l’éducation pour les femmes et l’indépendance de pensée. La même année, Louise Labé publie 24 sonnets qui évoquent ses sentiments et désirs, ce qui n’était pas courant chez les femmes au XVIe siècle. Elle veut alors être l’initiatrice de ce renversement de codes en publiant ces poèmes et a beaucoup plu aux poètes de son époque.[1][2]

Elle s’élèvera aussi contre la misogynie que contient Le Roman de la Rose, tout comme Christine de Pizan qui l’avait fait avant elle.

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Madame de La Fayette
Madame de La Fayette

Madame de La Fayette publie La Princesse de Montpensier anonymement en 1662, puis Zaïde en 1669 sous la signature de Segrais, homme de lettres de l’époque et La Princesse de Clèves en 1678[5].

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Marie-Anne Robert écrivaine féministe française[6]est l'une des premières du genre de la science-fiction féministe : elle publie en 1765 le roman Voyage de Milord Céton dans les sept planètes qui est considéré comme un des premiers romans de science-fiction féministe[7],[8].

Anne Germaine de Stael

Germaine de Staël[9],[10], issue d'une famille de protestants valdo-genevois[11] richissimes affirme sa réputation littéraire et intellectuelle grâce à trois essais philosophiques que sont les Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau (1788), De l'influence des passions sur le bonheur de l'individu et des nations (1796) et De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800)[a]. Favorable à la Révolution française et à une monarchie constitutionnelle, elle est interdite de séjour sur le sol français par Napoléon Bonaparte et s'installe en Suisse dans le château familial de Coppet qui sert de lieu principal de rencontres au groupe du même nom, et d'où elle fait paraître Delphine (1802), Corinne ou l'Italie (1807) et De l'Allemagne (1810/1813). Ce livre popularise en France les œuvres des auteurs de langue allemande et ouvre la voie au romantisme français[12].

Olympe de Gouges

Olympe de Gouges, de son vrai nom Marie Gouze, née le 7 mai 1748 à Montauban et morte le 3 novembre 1793 à Paris est la pionnière du féminisme français de par son écrit intitulé la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791, une réécriture de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Cette œuvre défend non seulement le respect des droits des femmes mais également l'acceptation de l'union libre, la reconnaisse de paternité et la lutte contre l'esclavage. Pour que son œuvre soit acceptée de tous, cette femme de lettres n'hésite pas à en appeler à la reine Marie-Antoinette d'Autriche en lui adressant un écrit au début de sa déclaration nommé : Dédicace à la reine. Cependant son texte provocateur a très peu d'impacte à l'époque, les femmes de toutes classes ne suivent pas son mouvement militantisme, il tombe donc aux oubliettes. C'est l'historien, Olivier Blanc qui réhabilitera son œuvre à sa juste valeur en 1981 en lui vouant une bibliographie à son nom. Aujourd’hui la DDFC est reconnu comme l’une des œuvres les plus avant-gardistes de son époque.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Plusieurs femmes tiennent salon dont Madame Arman de Caillavet, Juliette Adam, Marie-Laure de Noailles ou Lucie Delarue-Mardrus[13].

Sophie de Ségur
Sophie de Ségur

D'origine russe née à Saint-Pétersbourg, La comtesse de Ségur devient connue à partir des années 1850 grâce à ses romans qui racontent les épreuves et les bourdes de Sophie, victime d'une marâtre, Madame Fichini, alors que ses cousines (et amies) sont à la fois raisonnables et pourvues d'une mère aimante : Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles et Les Vacances[14].

Marceline Desbordes-Valmore

George Sand

Colette

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Années 1900[modifier | modifier le code]

Jury prix vie heureuse 1904
Jury prix vie heureuse 1904

Création en 1904 du prix Vie heureuse qui deviendra le prix Femina par vingt-deux collaboratrices du magazine La Vie heureuse, afin de constituer une contre-proposition au prix Goncourt, jugé misogyne en raison notamment de son attribution. Le prix, attribué chaque année par un jury exclusivement féminin, récompense une œuvre de langue française écrite en prose ou en vers[15],[16]. Myriam Harry en est la première récipiendaire pour La Conquête de Jérusalem.

André Corthis reçoit le prix Femina en 1906 pour Gemmes et Moires.

Années 1910[modifier | modifier le code]

Judith Gautier
Judith Gautier

Judith Gautier est en 1910 la première femme à entrer à l'Académie Goncourt[17]. Marguerite Audoux publie la même année Marie-Claire, roman prolétaire qui connaît un triomphe et reçoit le prix Fémina. Il donne son nom au magazine féminin Marie Claire créé en 1937[18].

Neel Doff publieen 1911 Jours de famine et de détresse, premier d'une série de romans et de récits autobiographiques qui constituent une fresque de la vie populaire à la fin du XIXe siècle[19].

Camille Marbo est lauréate du Prix Femina en 1913 pour son premier roman la Statue voilée[20].

Louise Weiss, journaliste et femme de lettres, fonde en 1918 la revue L'Europe Nouvelle, dont elle devient la rédactrice en chef en 1920[21].

Années 1930[modifier | modifier le code]

Camille Marbo devient en 1937 la première femme présidente de la Société des gens de lettres, association française de promotion du droit et de défense des intérêts des auteurs[20].

Années 1940[modifier | modifier le code]

En 1945, Jeanne Loviton, sous le pseudonyme de Jean Violier succède à Robert Denoël à la direction des éditions Denoël. Elle vend l'année suivante la maison d’édition à Gallimard[13]. Elsa Triolet est la première femme a recevoir le prix Goncourt pour son recueil de nouvelles Le premier accroc coûte deux cents francs[22],[23]. En décembre, Anne-Marie Monnet remporte le prix Fémina pour son roman Le Chemin du soleil, décrivant la vie des paysans de Savoie[24].

Simone de Beauvoir
Simone de Beauvoir

Simone de Beauvoir publie en 1949 Le Deuxième Sexe, qui expose sur le plan théorique la condition féminine[13],[25].

Années 1950[modifier | modifier le code]

En 1953, Anne Desclos, dite Dominique Aury, devient secrétaire générale de La Nouvelle Revue française[26].

Nathalie Sarraute publie L'Ère du soupçon en 1956. Ce recueil de quatre essais sur la littérature récuse les conventions traditionnelles du roman. Elle devient l'une des figures du courant du Nouveau Roman[13].

Marguerite Duras remporte le Prix de Mai 1958 pour Moderato cantabile[27].

Années 1960[modifier | modifier le code]

Pionnière de l'histoire des femmes, Édith Thomas publie en 1963 Les « Pétroleuses », où elle raconte l'histoire de femmes accusées à tort d'avoir été des incendiaires pendant la Commune de Paris. Il obtient en 1964 le Prix Fémina Vacaresco[28]. Elle prépare une biographie de Louise Michel, publiée à titre posthume en mars 1971[29],[30].

Rencontres essentielles de Thérèse Kuoh-Moukouri publié en 1969 est généralement considéré comme le premier roman écrit par une femme en Afrique francophone[31],[32],[33],. Il raconte l'histoire de Flo, une femme qui ne parvient plus à avoir d'enfants à la suite d'une fausse couche, et ses luttes pour garder son mari[34].

Années 1970[modifier | modifier le code]

Dominique Aury devient membre du Conseil supérieur des Lettres en 1974[26].

1975, la sage-femme et femme politique malienne, Aoua Keïta publie Femme d’Afrique. La vie d’Aoua Keïta racontée par elle-même et devient l'année suivante la première femme à remporter le Grand prix littéraire d'Afrique noire[35].

Aoua Keïta

Parution en 1978 de La Parole aux négresses d'Awa Thiam et préfacé par Benoîte Groult. C'est un livre fondateur du féminisme africain francophone, précurseur de l'intersectionnalité en exposant la spécificité du féminisme des femmes noires dans le mouvement féministe d'un point de vue francophone. Il est composé d'entretiens donnant la paroles aux femmes noires concernées[36].

Awa Thiam

En 1979, Mariama Bâ publie Une si longue lettre aux Nouvelles Éditions Africaines à Dakar où elle traite de la société sénégalaise et plus largement de l’émancipation féminine. Prix Noma de publication en Afrique en 1980, il devient, plus de quarante ans plus tard, le roman épistolaire le plus célèbre du continent africain[37].

Mariama Bâ

La Grève des bàttu, roman d'Aminata Sow Fall acquiert une reconnaissance internationale. Grand prix littéraire d'Afrique noire en 1980, il est adapté au cinéma pour le film intitulé Bàttu, réalisé par le cinéaste malien Cheick Oumar Sissoko et sorti en 2000[38].

Aminata Sow Fall

Années 1980[modifier | modifier le code]

Marguerite Yourcenar
Marguerite Yourcenar

Le 6 mars 1980, Marguerite Yourcenar est la première femme élue membre de l'Académie française[39].

Marguerite Duras remporte le Prix Goncourt 1984 pour L'Amant.

Médiathèque Marguerite Duras, Paris

Monique Blin cofonde avec Pierre Debauche en 1984 à Limoges le Festival des Francophonies, festival de création théâtrale international. Elle en est la directrice jusqu'en 1999[40].

Années 1990[modifier | modifier le code]

Virginie Despentes publie son roman Les Jolies Choses chez Grasset en 1998. Elle obtient le Prix de Flore en 1998 et le Prix Saint-Valentin en 1999[41].

Amélie Nothomb est une autrice belge d'expression française née le 09 juillet 1966 à Etterbeek, dans la banlieue de Bruxelles. Issue d'une famille de notables, cette fille d'un ambassadeur a passé sa jeunesse à voyager, de la Chine aux États-Unis. Elle revient dans son pays de naissance vers l'âge de 17 ans pour mener des études de philologie, dont elle est agrégée. Son premier roman publié en 1992 Hygiène de l'Assassin, est sacré du prix René-Fallet. Elle a ensuite publié d'autres romans célèbres comme le Sabotage amoureux, les Catilinaires et Stupeur et Tremblements.

Elle a notamment été récompensée par le Grand prix du roman de l'Académie Française en 1999, le prix de Flore en 2007 et le Grand prix Jean-Giono pour l'ensemble de son œuvre en 2008[42].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Marie NDiaye remporte le prix Femina en 2001 pour Rosie Carpe et le prix Goncourt en 2009 pour Trois Femmes puissantes.

En 2006 Virginie Despentes publie King Kong Théorie.

Années 2010[modifier | modifier le code]

Leïla Slimani obtient le prix Goncourt en 2016 pour son deuxième roman Chanson douce qui sera ensuite adapté au théâtre[43],[44].

Années 2020[modifier | modifier le code]

Annie Ernaux
Annie Ernaux

Annie Ernaux, autrice notamment de Les Armoires vides et La Place, reçoit le prix Nobel de littérature en 2022 pour l'ensemble de sa carrière. Elle est la première femme francophone à être récompensée[45].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans l'essai De la littérature…, elle présente Ossian comme « l'Homère du Nord ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. Journal des demoiselles, Bureau du journal, (lire en ligne)
  2. Antonin Macé, Les poésies de Clotilde de Surville : études nouvelles suivies de documents inédits / par Antonin Macé, Grenoble, Prudhomme, X. Drevet, , 214 p. (lire en ligne)
  3. Sophie Vanden Abeele-Marchal, « Histoire littéraire féminine et fiction au xixe siècle : le cas de Clotilde de Surville », Fabula-LhT,‎ (ISSN 2100-0689, DOI 10.58282/lht.181, lire en ligne, consulté le )
  4. de Roujoux et Charles Nodier, Poésies inédites de Marguerite-Eléonore Clotilde de Vallon et Chalys, depuis Madame de Surville, poète français du XVe siècle, Paris, Nepveu, , 348 p. (lire en ligne)
  5. « Madame de LA FAYETTE », sur alde.fr (consulté le )
  6. « Quand les élèves révèlent des autrices », sur Le café pédagogique (consulté le )
  7. « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le )
  8. (en) Erica Harth, Cartesian Women: Versions and Subversions of Rational Discourse in the Old Regime, Cornell University Press, (ISBN 978-1-5017-2174-8, lire en ligne)
  9. Staël, Germaine de dans le Dictionnaire historique de la Suisse.
  10. Notice sur larousse.fr.
  11. Etienne Hofmann, « Staël, Germaine (de) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  12. Gustave Lanson, « Histoire de la Littérature française », op. cit., p. 875.
  13. a b c et d Michèle Touret, « Où sont-elles ? Que font-elles ? La place des femmes dans l’histoire littéraire. Un point de vue de vingtiémiste », Fabula-LhT : littérature, histoire, théorie, no 7,‎ (DOI 10.58282/lht.185, lire en ligne, consulté le )
  14. « La Comtesse de Ségur (1799-1874) | Le blog de Gallica », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  15. Alisonne Sinard, « Contre un Goncourt misogyne : le Femina, un prix tour à tour militant, volcanique et collabo », sur France Culture, (consulté le )
  16. « Discours pour les 100 ans du Femina », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  17. Judith Gautier
  18. Claire Bouchard, « Marguerite Audoux, écrivaine du terroir », sur Libération (consulté le )
  19. « Neel Doff, 1858 - 1942 », sur Objectif plumes, Le portail des littératures belges (consulté le )
  20. a et b « Camille Marbo », Nouveau Dictionnaire national des contemporains, vol. 1,‎ , p. 579
  21. Evelyne Winkler, Louise Weiss : une journaliste - voyageuse, au cœur de la construction européenne, (ISBN 978-2-14-004018-4 et 2-14-004018-X, OCLC 1001324642, lire en ligne)
  22. « Leïla Slimani est la douzième femme à obtenir le prix Goncourt », sur Madame Figaro, (consulté le )
  23. « Hors-série. Le feu d'Elsa Triolet : à la découverte d’une célèbre inconnue », sur L'Humanité, (consulté le )
  24. « Anne-Marie Monnet : "J'ai écrit dans la solitude complète, dans les montagnes, l'hiver" : épisode 3/9 du podcast La Nuit des Prix Littéraires », sur France Culture (consulté le )
  25. Encyclopædia Universalis, « LE DEUXIÈME SEXE », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  26. a et b Éditions Larousse, « Anne Desclos dite Dominique Aury - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  27. Prix décerné à la librairie la Hune par un jury composé notamment de Roland Barthes, Georges Bataille, Maurice Nadeau, Louis-René des Forêts, Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet (sources : Laure Adler, Marguerite Duras, Gallimard, 1998, p. 325).
  28. « Les « Pétroleuses » - Folio histoire - Folio - GALLIMARD - Site Gallimard », sur www.gallimard.fr (consulté le )
  29. « Louise Michel ou La Velléda de l'anarchie - Leurs Figures - GALLIMARD - Site Gallimard », sur www.gallimard.fr (consulté le )
  30. Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique
  31. « Les autrices africaines à la conquête des pouvoirs », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  32. Inmaculada Díaz Narbona, « Rencontres essentielles de Thérèse Kuoh-Moukoury. L’exil de la maternité: », dans Hommes et sociétés, Karthala, (ISBN 978-2-8111-0277-7, DOI 10.3917/kart.sow.2009.01.0185, lire en ligne), p. 185–194
  33. « Les revendications des africaines pour leurs droits ne sont ni nouvelles ni occidentales. La piqûre de rappel de Thérèse Kouoh Moukoury », sur Féminine Afrique, (consulté le )
  34. Thérèse Kuoh-Moukoury, Rencontres essentielles, Ed. l'Harmattan, coll. « Encres noires », (ISBN 978-2-7384-3431-9, lire en ligne)
  35. « Aoua Keïta biography | Femmes », sur fr.unesco.org (consulté le )
  36. « "La Parole aux négresses" de Awa Thiam, livre fondateur du féminisme africain », sur TV5MONDE, (consulté le )
  37. « « Une si longue lettre », un récit-manifeste sur la condition féminine au Sénégal », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. « Aminata Sow Fall : « On obtient plus de résultats quand on apprend aux femmes à se battre » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. « Les grandes dates | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  40. « Décès de Monique Blin, légendaire cofondatrice des Francophonies à Limoges », sur RFI, (consulté le )
  41. « Elle obtient alors la reconnaissance du monde littéraire grâce à Les Jolies Choses (1998), qui décroche le Prix de Flore et le prix Saint-Valentin. » : critique et portrait de l'auteur sur Bloc.com
  42. « Amélie Nothomb - Bibliographie », sur BnF - Site institutionnel (consulté le )
  43. « Le prix Goncourt attribué à Leïla Slimani pour "Chanson douce" », sur Franceinfo, (consulté le )
  44. « « Chanson douce », le roman glaçant de Leïla Slimani, adapté au théâtre », sur TV5MONDE Culture (consulté le )
  45. « Le prix Nobel de littérature 2022 attribué à l’écrivaine française Annie Ernaux », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Blanc, Marie-Olympe de Gouges: 1748-1793 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne à la guillotine, Éditions Tallandier, coll. « Texto », (ISBN 979-10-210-5263-5)
  • Olivier Ritz, « Le sacre retardé d’une écrivaine : Olympe de Gouges », La Révolution française. Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française, no 20,‎ (ISSN 2105-2557, DOI 10.4000/lrf.5014, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]